sexta-feira, 10 de agosto de 2012

Stratégies à manipulation de masses

Dix Stratégies de Manipulation » àtravers les média.
Nous reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis
la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie
de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans
l'ignorance et la médiocrité.Image

1/ La stratégie de la distraction.
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de
la diversion consiste à détourner l’attention du public
des problèmes importants et des mutations décidées par les
élites politiques et économiques,grâce à un déluge
continuel de distractions et d’informations insignifiantes.
La stratégie de la diversion est également indispensable
pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances
essentielles, dans les domaines science, de l’économie,
de la psychologie, de la neurobiologie,et de la cybernétique.
« Garder l’attention du public distraite, loin des
véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans
importance réelle.
Garder le public bien occupé, sans aucun temps pour penser;
de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de
« Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions.
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution.
On crée d’abord un problème, une situation prévue pour
susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci
soit lui-même demandeurdes mesures qu’on souhaite lui faire
accepter.
Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou
organiser des attentats sanglants,afin que le public soit
demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.
Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter
comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le
démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation.
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de
l’appliquer progressivement, en dégradé , sur une durée de
10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-
économiques radicalement nouvelles(néolibéralisme) ont été
imposées durant les années 1980 à 1990.
Chômage massif, précarité, flexibilité,délocalisations,
salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de
changements qui auraient provoqué une révolution s’ils
avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé.
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire
est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire »,
en obtenant l’accord du public dans le présent pour une
application dans le futur. Il est toujours plus facile
d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.
D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite.
Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer
naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice
demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au
public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter
avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent
un discours, des arguments, des personnages, et un ton
particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant,
comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un
handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur,
plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on
s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans,
alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une
certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi
dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans.
Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles.

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion.
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour
court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens
critique des individus. De plus, l’utilisation du registre
émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient
pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des
pulsions,ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre
les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle
et son esclavage. La qualité de l’éducation donnée aux
classes inférieures doit être la plus pauvre,de telle sorte
que le fossé de l’ignorance qui isole les classes
inférieures des classes supérieures soit et demeure
incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de
Armes silencieuses pour guerres tranquilles.

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête,
vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité.
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son
malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de
ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se
révolter contre le système économique,l’individu s’auto-
dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif
dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans
action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent
eux-mêmes.
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de
la science ont creusé un fossé croissant entre les
connaissances du public et celles détenues et utilisées par
les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie,
et la psychologie appliquée, le système est parvenu à une
connaissance avancée de l’être humain, à la fois
physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé
à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît
lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le
système détient un plus grand contrôle et un plus grand
pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Sem comentários:

Enviar um comentário